Depuis 2021, de nouvelles réglementations concernant l’entrée en Corée du Sud des ressortissants de la France, Belgique, Suisse et de l’Union européenne ont été instaurées.
Celles-ci impliquent principalement l’obligation d’obtenir une autorisation K-ETA électronique pour effectuer un court séjour de moins de 3 mois en Corée du Sud. Les formalités de cette autorisation K-ETA doivent impérativement être faites par toutes les personnes qui souhaitent se rendre dans ce pays et qui surtout font partie des pays exemptés de VISA.
La K-ETA ou Korea Electronic Travel Authorisation s’obtient généralement assez rapidement en faisant toutes les démarches en ligne.
Ainsi, pour les séjours en Corée du Sud d’une durée de moins de 90 jours du type touristiques, visites à des proches ou professionnels, l’autorisation permet aux ressortissants d’autres pays dont les Français, les Belges, les Canadiens, les Suisses, mais aussi 108 autres pays de s’y rendre sans Visa. Quel est le mode de fonctionnement ? Que faut-il faire pour l’avoir ? Voici tout de suite tous les éléments à connaître.
L’autorisation K-ETA Corée du Sud : Qu’est-ce c’est au juste ?
L’autorisation K-ETA (Korea Electronic Travel Authorisation) est une formalité obligatoire imposée par la Corée du Sud depuis septembre 2021 pour fluidifier la procédure de demande d’autorisation d’entrée sur le territoire sud-coréen. Elle concerne particulièrement les voyageurs qui sont exemptés de visa et qui séjournent en Corée du Sud pour une raison touristique ou professionnelle non rémunérée.
L’autorisation K-ETA part du principe des e-visas, car elle s’obtient plus facilement et qu’elle est moins onéreuse qu’un visa classique sur le passeport. Par ailleurs, cette forme de numérisation en Corée du Sud, permet tout simplement d’avoir l’équivalent d’un e-visa et d’agir comme une alternative au visa classique demandée dans plusieurs pays.
Quel est le mode de fonctionnement de l’autorisation K-ETA ?
La première chose à retenir sur l’autorisation K-ETA, c’est qu’elle est valable pour les séjours d’un maximum de 90 jours seulement en Corée du Sud pour les Français et les Belges. En revanche, la durée du séjour est variable selon les pays. Par exemple, certains pays ne peuvent y séjourner que 30 jours avec la K-ETA.
En outre, d’autres caractéristiques précises s’ajoutent à l’autorisation K-ETA dont :
- La validité de deux ans dans le cas où votre passeport serait, lui aussi, valide pour une période de deux ans au moins ;
- Le coût de la demande est de 10 000 KRW (8 euros environ en fonction du taux de change en vigueur lorsque la demande est faite) ;
- La demande doit être faite au plus tard 24 heures avant de prendre l’avion ;
- La demande doit se faire sur le site officiel K-ETA ou l’application mobile (lorsque le site n’est pas officiel, la facturation peut être 20 fois plus chère).
À noter que l’autorisation K-ETA ne concerne pas les étudiants et les pvtistes en Corée du Sud, parce qu’ils ont déjà un Visa.
L’obtention de l’autorisation K-ETA Corée du Sud
Comme vous l’aurez certainement compris, cette demande d’autorisation K-ETA se fait uniquement en ligne et pour la faire, il y a certaines étapes à appliquer comme :
- La préparation de vos documents ;
- Le remplissage du formulaire ;
- Le paiement des frais ;
- L’attente pour le traitement de la demande ;
- La réception de votre e-visa par e-mail.
Il faut aussi savoir que l’ensemble de la demande d’autorisation K-ETA se fait dans un délai de 1 à 3 jours, d’où l’importance de s’y prendre à l’avance lorsque vous devez vous rendre en Corée du Sud.
Les raisons pour lesquelles l’autorisation K-ETA a été mise en place par la Corée du Sud
Cette décision a été prise dans le but d’avoir un meilleur contrôle des entrées et des sorties sur le territoire sud-coréen.
Vous n’êtes pas sans savoir que l’accès à la Corée du Sud est plutôt simple pour notamment encourager le tourisme dans le pays. Ce qui signifie donc que de nombreux pays sont exemptés de visa pour les voyages touristiques, professionnels ou les visites familiales. Néanmoins, ceci a créé des abus de la part de beaucoup de voyageurs, comme le fait que certains en ont profité pour rester sur le territoire sud-coréen dans l’illégalité.
De ce fait, l’autorisation K-ETA permet aux autorités d’avoir un meilleur aperçu du profil des demandeurs sans forcément être un obstacle pour le tourisme.